Recherche ASARFI
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Dernière journée d'étude de clôture ASARFI
Contexte du projet
Dans le contexte de renouvellement pédagogique lié à la mise en œuvre de l'arrêté du 31 juillet 2009, la recherche vise à produire une analyse des typologies des interruptions en cours de formation (suspensions, abandons, arrêts) et à expliciter leurs articulations. Les hypothèses, de plusieurs ordres, liées aux difficultés matérielles, à l'apprentissage, à la pédagogie ou à la didactique, à l'identification professionnelle, sont posées, en restant ouvertes à d'autres possibles et au souci de les comprendre dans une approche globale. Elle s'étend à l'ensemble de la région sur la durée d'un cycle de formation et permet ainsi de poursuivre une mise en réseau autour d'un objet commun de préoccupation associant tous les acteurs. Elle vise une compréhension fine de ce phénomène ouvrant la voie à des préconisations portant sur l'ingénierie de formation et pédagogique permettant l'arrivée sur le marché régional de 1000 diplômés par an nécessaires au vue de l'augmentation des besoins sanitaires diversifiés liés au vieillissement.
Ce projet de recherche est présenté au titre de l'orientation "nutrition, santé, bien être" et s'inscrit dans la politique régionale comme contribution au Schéma Régional des Formations Sanitaires et Sociales en Région Centre 2008-2013. Il contribue à l'élaboration d'une réponse aux besoins en matière de santé des habitants de la région Centre et à la professionnalisation des acteurs du domaine sanitaire.
Mise en problème
Dans un premier temps, une des réponses régionales a été d'augmenter quantitativement le nombre de personnes formées pour répondre aux besoins du territoire en matière de professionnels du soin. Cependant, cet effort n'a pas permis d'atteindre les objectifs fixés puisqu'il est amoindri par l'effet des ASARFI. Ainsi, malgré l'augmentation du nombre de personnes formées depuis 10 ans (+57 % dans sanitaire), le schéma met l'accent sur l'insuffisance de médicalisation du territoire régional et la pénurie qui touche certaines professions. Le vieillissement de la population et le maintien à domicile de personnes fragilisées par la maladie ou le handicap nécessitent des personnels soignants en capacité de travailler hors de la structure hospitalière. Aujourd'hui tous les secteurs, privés, publics, associatifs, hospitalisation, services à domicile, gériatrie, psychiatrie ... sont touchés par les ASARFI.
La région a donc fait le choix du développement qualité de la formation plutôt que de continuer à augmenter les quotas. On sait que l'augmentation de ceux-ci pose des problèmes de locaux mais aussi pédagogiques (lieu de stage, nombre de formateurs ...). Ce choix politique doit être accompagné d'une analyse fine du phénomène ASARFI et de préconisations pédagogiques. C'est le projet de cette recherche. Celui-ci se donne pour objectif concret de diplômer 1000 soignants par an au lieu de 750 ou 800 actuellement.
Le Schéma régional des Formations Sanitaires et Sociales, en Région Centre de 2008 à 2013, fut le produit d'un intense travail partenarial. Il a contribué à la mise en mouvement de formation continue d'une grande partie des acteurs et à la constitution d'un réseau sur le territoire régional, dans le secteur sanitaire. Au delà d'un travail coopératif portant sur la professionnalisation des acteurs et sur la fonction tutorale, il a concouru à la montée en qualification et compétences d'un certain nombre de professionnels. Dans le contexte actuel de rigueur économique, de diminution du nombre de postes de soignants et de vieillissement de la population, l'étude du phénomène par la production d'une recherche scientifique en articulation avec les acteurs de terrain, constitue une contribution active au développement de la qualité de la formation tant initiale que continue. Les changements liés aux nouveaux textes de formation ont accéléré institutionnellement la mise en réseau avec la création des Groupements de Coopération Sanitaire qui deviennent un des points forts de l'universitarisation et du travail en réseau.
La région a donc fait le choix du développement qualité de la formation plutôt que de continuer à augmenter les quotas. On sait que l'augmentation de ceux-ci pose des problèmes de locaux mais aussi pédagogiques (lieu de stage, nombre de formateurs ...). Ce choix politique doit être accompagné d'une analyse fine du phénomène ASARFI et de préconisations pédagogiques. C'est le projet de cette recherche. Celui-ci se donne pour objectif concret de diplômer 1000 soignants par an au lieu de 750 ou 800 actuellement.
Le Schéma régional des Formations Sanitaires et Sociales, en Région Centre de 2008 à 2013, fut le produit d'un intense travail partenarial. Il a contribué à la mise en mouvement de formation continue d'une grande partie des acteurs et à la constitution d'un réseau sur le territoire régional, dans le secteur sanitaire. Au delà d'un travail coopératif portant sur la professionnalisation des acteurs et sur la fonction tutorale, il a concouru à la montée en qualification et compétences d'un certain nombre de professionnels. Dans le contexte actuel de rigueur économique, de diminution du nombre de postes de soignants et de vieillissement de la population, l'étude du phénomène par la production d'une recherche scientifique en articulation avec les acteurs de terrain, constitue une contribution active au développement de la qualité de la formation tant initiale que continue. Les changements liés aux nouveaux textes de formation ont accéléré institutionnellement la mise en réseau avec la création des Groupements de Coopération Sanitaire qui deviennent un des points forts de l'universitarisation et du travail en réseau.
Méthode
La recherche vise à articuler l’approche qualitative et quantitative par le biais d'entretiens semi-directifs avec les étudiants en situation d'ASARFI, leurs formateurs, tuteurs et enseignants-chercheurs dans le cadre de l'universitarisation de la formation. Cette recherche s'étend à l'ensemble de la Région Centre sur la durée d'un cycle de formation (2011-2014) et associe comme partenaires l'ensemble des 13 IFSI de la région dans le cadre du GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) public et du GCS de l'IRFSS (Institut Régional de Formation Sanitaires et Sociales).
Les finalités
Les finalités de ce projet peuvent être organisées autour de trois points : l'orientation scientifique inscrite dans la pensée complexe, la finalité pragmatique du projet, celle liée à la construction d'un réseau et à la continuité des travaux antérieurs.
Cette recherche s'inscrit dans une approche complexe et systémique du phénomène ASARFI dans la région Centre. Elle vise l'amélioration de la qualité des soins, en s'appuyant sur la qualité de la formation et le renouvellement pédagogique dans le contexte de l’universitarisation de la formation. Elle constitue à ce titre un complément à d'autres recherches produites dans d'autres universités.
Elle vise à une meilleure compréhension du phénomène afin de contribuer à la diminution du nombre des abandons. La finalité "raisonnable" serait, en maintenant le quota de 1137 recrutements annuels, de permettre l'arrivée de 1000 diplômés soit de réduire les ASARFI d'environ 50 % par an. L'hypothèse centrale de ce travail de recherche repose sur les enjeux liés à la qualité de la formation. Le contexte de renouvellement pédagogique lié aux nouveaux textes et la mise en œuvre du Groupement de Coopération Sanitaire associant les 11 IFSI publics au côté de l'IRFSS associant 2 IFSI privés constituent une opportunité pertinente et le cadre opérationnel de cette recherche. Il permet d'accéder à l'ensemble des IFSI comme partenaires du projet.
Cette recherche s'inscrit dans une approche complexe et systémique du phénomène ASARFI dans la région Centre. Elle vise l'amélioration de la qualité des soins, en s'appuyant sur la qualité de la formation et le renouvellement pédagogique dans le contexte de l’universitarisation de la formation. Elle constitue à ce titre un complément à d'autres recherches produites dans d'autres universités.
Elle vise à une meilleure compréhension du phénomène afin de contribuer à la diminution du nombre des abandons. La finalité "raisonnable" serait, en maintenant le quota de 1137 recrutements annuels, de permettre l'arrivée de 1000 diplômés soit de réduire les ASARFI d'environ 50 % par an. L'hypothèse centrale de ce travail de recherche repose sur les enjeux liés à la qualité de la formation. Le contexte de renouvellement pédagogique lié aux nouveaux textes et la mise en œuvre du Groupement de Coopération Sanitaire associant les 11 IFSI publics au côté de l'IRFSS associant 2 IFSI privés constituent une opportunité pertinente et le cadre opérationnel de cette recherche. Il permet d'accéder à l'ensemble des IFSI comme partenaires du projet.